Premier Sarme
Le Premier Sarme, ou simplement le Sarme, est le texte fondateur du Drazillisme (hénothéisme), écrit par le premier Onndrazil ??? ??? (à définir). Ce texte fondateur fait l'éloge de la divinité Drazil, éclipsant et même infériorisant celles de Nlil et de Torin auparavant pratiquées au sein du Radradisme, faisant de Drazil le Dieu-Aigle unique. Le Sarme a été écrit à Crescentia.
L'ouvrage raconte comment le roi a été emmené à Sarmion par Thorondor, l'un des fils de Drazil et son messager. Il décrit précisément ce pays ainsi que ses 4 enfants. Au moment même où le roi se trouve à Sarmion, le pays est visité par un avatar de Malkar. Cet épisode est appelé le Raum. Après quoi, Drazil explique au roi qu'il a été trahi par Torin et Nlil, car ils créèrent dans son dos l'avatar du mal : Malkar. Le roi est donc chargé de répandre le bien sur terre, en invoquant et en implorant Drazil partout, ainsi qu'en construisant l'Ercassion, un monument dédié à sa gloire. L'Ercassion permettra également de conserver les reliques qu'il a récupéré de Sarmion : ...
Contenu
L'envolée
C'était un matin frais de Caldus. J'étais dans ma couche, quand soudain de grandes bourrasques se mirent à souffler au-dehors, et une lumière qui n'était pas celle du soleil du matin. Intrigué, je me rendis sur mon balcon pour observer au-dehors, puis soudain je vis qu'approchait d'ici un grand aigle. Il était auréolé comme d'une lumière divine, et était majestueux dans l'air du matin. Il arriva enfin, et se posant sur le rebord, il me dit :
- Je suis Thorondor, fils et messager de Drazil. Sa toute-puissance m'a envoyé ici car, tout comme votre royaume, le nôtre est en proie à l'agitation. Un grand péril approche, et vous avez été choisi par Drazil pour être le témoin des changements que nous vivons.
- Ô Noble créature, que j'admire votre vol et votre prestance. Votre arrivée me comble d'une joie sans pareille, alors que mon peuple est dans la ruine et le désespoir. Quand partons-nous ?
- Nous partons immédiatement pour Sarmion, le pays dans les nuages.
Et alors, Thorondor s'envola, décrivit une boucle dans le ciel, et vint m'envelopper de ses serres, qui étaient assez larges et assez puissantes pour porter un bœuf entier. Et alors nous nous envolâmes, et je voyais Crescentia qui disparaissait dans la brume à mesure que nous progressions. La perspective était impressionnante, et je bénis le puissant Thorondor pour m'avoir emmené à Sarmion. Je vis même Bhrone dans une vision, juste avant que nous franchissions la barrière de nuages. A ce moment, je ne vis plus rien, et je ne ressentais plus rien, excepté le froid. Je ne pouvais même plus dire si nous continuions à nous envoler ou si nous descendions, et je ne savais ni où nous étions, ni le chemin que nous étions en train d'emprunter. Et soudain, je ne ressentais plus le froid, et nous retrouvâmes le soleil qui brillait là d'une douce chaleur. J'avais atteint le pays de Sarmion.
Le Pays de Sarmion
Je découvrais ce pays merveilleux. Thorondor vint me déposer sur un nuage, et il était grisant d'y marcher, car c'était comme se frayer un chemin dans la neige fraiche. Sarmion était un pays merveilleux, semblable à un énorme palais qui se déplaçait sur les nuages. Il y avait des rivières, des cascades et des lacs, qui procuraient une sérénité incroyable. Les aigles étaient dans leur domaine, majestueux et par milliers, et tous les oiseaux étaient invités à séjourner à Sarmion. C'est d'ailleurs en nous avançant que Thorondor me présenta ses frères, et chacun possédait un domaine à Sarmion.
Il y avait d'abord Gwahir, qui vivait dans le domaine de la mer de nuages. Là à la lisière de son domaine, des nuages plats s'étendaient à perte de vue. Ils formaient un véritable océan de nuages, et le paysage ressemblait à s'y méprendre au grand océan Myrnésis. Gwahir vint à ma rencontre et me dit :
- Je suis Gwahir, fils de Drazil. Depuis toujours c'est moi qui fait souffler les vents des mers et des océans. Grâce à mes vents, les marins peuvent se déplacer sur ces vastes territoires. Noble roi des humains, le jour où votre royaume aura atteint les océans, souvenez-vous que c'est grâce à mon travail que vos marins s'y déplacent à la conquête des territoires ou pour la pêche.
Après Gwahir, Thorondor amena le roi au domaine de Meneldor, qu'on appelle la forêt des chênes noirs. Là le paysage lui semblait plus familier, car partout autour de lui poussaient des chênes d'une force impressionnante. On voyait à travers eux les premiers jours du monde, et tout le domaine était baigné dans une lumière comme neuve, car rien n'avait changé dans ce pays depuis l'origine des temps. Un peu plus loin, on voyait une colline recouverte entièrement d'avoine. Depuis le haut du monticule, Meneldor interpella le roi :
- Je suis Meneldor, le souverain des arbres, des fleurs et des abeilles. C'est moi qui, quand arrive Demeter, fait souffler un vent miraculeux sur toutes les terres cultivées d'Aaradyl. C'est par mon action que les fleurs, les céréales et les pins peuvent subsister sur Terre sans que l'humain n'aie à s'en soucier.
Après quelques temps, le roi arriva au domaine de Landroval. C'était le pays des montagnes, et malgré la hauteur des sommets, le domaine était empli d'une sérénité incroyable. Nous passâmes dans de nombreux endroits, longeant des lits de rivières et des lacs majestueux. Quand enfin, j'aperçus Landroval qui était perché en haut d'une crête montagneuse.
- Salutations à toi, roi des humains. Tu es ici dans mon domaine, et toute cette hauteur que tu as gravie, c'est moi qui l'ai forgée, car je contrôle les vents des montagnes, ceux qui érodent et qui permettent aux rivières de s'écouler. Rappelles-toi de ma puissance quand tu retourneras dans ton monde. Rappelles-toi que nul cours d'eau n'existe sans moi.
Pour finir, le messager me prit dans ses énormes serres et me ramena à l'entrée du pays, car c'était là qu'était Drazil. Nous passâmes devant le petit domaine de Thorondor qu'il m'exposa avec fierté. C'était un magnifique colombier arrondi qui était construit là. Il était si haut qu'on comptait au moins cent étages de nids. Tout en haut il y avait le nid de Thorondor. A l'intérieur, des milliers de colombes d'un blanc immaculé attendaient les messages à transmettre. Thorondor dit au roi :
- Voilà pourquoi l'on me nomme le messager. J'ai créé l'espèce des colombes pour mon usage afin de transmettre tous les messages de Drazil, et j'ai créé les pigeons pour la terre. Si tu vois une colombe sur Terre, c'est qu'elle s'est échappée de Sarmion, et qu'il faut la protéger à tout prix.
Thorondor m'amena finalement devant Drazil. Son repaire était le plus beau de tous les lieux de Sarmion. Il y avait un étang paisible alimenté par quelques cascades, et tout autour une forêt de bouleau qui brillait comme aux premiers jours du monde. Au centre de l'étang s'avançait comme une péninsule, au bout de laquelle se trouvait un chêne remontant aux premiers âges. Drazil était là, au pied de l'arbre, en train de manger une carcasse d'ours. Sa prestance n'avait aucune égale, je m'inclinais devant lui comme on s'incline devant un dieu tout puissant. C'était maintenant le seul qui comptait à mes yeux, car tous les autres dieux furent éclipsés. Il s'adressa à moi :
- Ô noble roi des humains, je te salue car tu es mon égal sur Aaradyl. Je t'ai appelé à Sarmion en ces temps troublés, car j'ai découvert que le mal avait frappé et je sais que votre Royaume se trouve aussi dans la tourmente.
Au moment même où Drazil s'exprimait, un grand vacarme se fit entendre et couvrit tous les sons à Sarmion. Un bruit abominable qui emplissait l'espace, qui s'étendait dans toutes les directions et tous les domaines du pays.
Malkar et Le Raum
La tempête approchait, des noirs nuages venaient troubler la paix éternelle de Sarmion, et des orages déchiraient le ciel dans un bruit toujours plus assourdissant. Soudain, deux avatars sortirent de la tempête. Il y avait tout d'abord Nabuchor, un monstre terrifiant, qui était un énorme ours volant à trois têtes. Sa haine se ressentait à mille lieues autour, ses yeux rouges brûlaient de convoitise en voyant les merveilles de Sarmion. Il y avait également Kandala, un cerf maléfique, dont les majestueux bois avaient été remplacés par d'ignobles tentacules, qui attrapait toute chose vivante pour la faire mourir.
Une bataille s'engagea alors au pays de Sarmion. Drazil et Thorondor combattaient fièrement les avatars du mal. C'est là que tout leur potentiel se dévoila, Thorondor le blanc envoya mille colombes, qui apparurent dans un éclair immaculé. La nuée de colombes attaqua de plein front Nabuchor, et pour la première fois, le sang des colombes coula à Sarmion. Alors les autres fils de Drazil, qui avaient entendus le grand fracas du monde, arrivèrent de leur domaine. Landroval le victorieux, qui était le plus rapide d'entre eux, arriva en soufflant un puissant vent. La tempête recula jusqu'à ce que plus aucun nuage noir ne voile le ciel. Et les deux avatars reculèrent aussi, comme ébloui par la lumière divine.
Dans un second temps, c'est Kandala qui répliqua, resté en retrait pendant la première phase de la bataille. Il prépara un essaim de mouches immondes pour envahir de puanteur le pays, et transformer en marécages tous les beaux lacs et étangs de Sarmion. Les essaims s'en prirent à Thorondor, et tout son être fut bientôt recouvert de mouches et de moustiques qui aspiraient l'âme de l'aigle. Mais à ce moment, son frère Meneldor le bon vint le délivrer de sa souffrance, et envoya un essaim d'abeilles combattre les mouches hideuses. Et encore une fois, rarement les abeilles moururent autant à Sarmion, mais les mouches étaient finalement vaincues. C'est Gwahir qui arriva en dernier, et sa connaissance des vents de la mer lui permit de repousser pour de bon Nabuchor, qui rebroussa chemin et repartit dans le néant.
Puis, Kandala s'avança vers moi, et là je compris qu'ils voulurent me tuer. Alors Drazil m'offrit Celairhethil, la lame brillante, à la poignée dorée et à la garde en ailes d'aigle, sertie d'une pierre verte. Et alors que Kandala était maintenant à moins de 5 mètres de moi, je pris l'épée et la brandis, et je l'abattis avec force sur l'un de ses tentacules. Le tentacule tomba par terre, le sang noir jaillit du bras meurtri et faillit me brûler, et le monstre poussa un cri de douleur qui résonna dans tout le pays comme une épouvante. Mais il revint à la charge, et il me saisit avec un autre de ses tentacules. Le feu brûlait en moi, et la force du monstre était telle que je n'arrivais pas à m'en défaire. Soudain, je sentis en tâtant à ma ceinture qu'une dague se trouvait là, je m'en saisi et transperça la tentacule qui tomba comme l'autre. Je nommai alors cette arme Estelsigil, la dague de l'espoir. Après un nouveau cri déchirant du monstre, je m'évanouis à terre, et j'ai seulement pu voir Kandala prendre la fuite, et Thorondor et Meneldor chassaient les ombres juste avant d'atteindre le néant du monde.
La Trahison de Torin et Nlil
Quand je fus réveillé au pied du chêne de Drazil, je vis ses quatre fils qui veillaient sur moi comme si j'étais leur enfant. Et alors Drazil apparut, et il s'adressa à moi en personne.
- Ô ??? ???, tu as vu de tes yeux tout le mal que peut faire Torin et Nlil, et tu comprends maintenant la raison de ton appel ici, à Sarmion.
- Ô noble Drazil, je vous en prie, j'aimerais savoir toute l'origine de ce tumulte. Comment est-ce possible que notre royaume et le vôtre soient en même temps dans la tourmente ?
- Nous allons reprendre à l'origine des temps.
Et alors Drazil me conta toute l'histoire des Hommes et d'avant les Hommes. Il y a fort longtemps, à la création de l'univers, les divinités furent envoyées sur Aaradyl pour façonner la planète et lui donner vie. Leur tâche était grande, et chaque divinité se spécialisa dans une tâche particulière. Il a d'abord fallu forger la forme de la Terre, alors Torin prit son marteau et la frappa de nombreuses fois, et cela créa des ravins et des montagnes. Ishmar, trouvant que l'œuvre de Torin manquait d'équilibre, inonda le monde pour cacher les ravines les plus profondes, et c'est ainsi que furent créés les océans et les grands fleuves. Mais il fut tellement fatigué par son œuvre qu'il alla dormir plusieurs siècles au fond de l'océan Myrnésis.
C'est ainsi que le travail de Drazil et Nlil commença, qui était d'apporter la vie à ce monde. C'est ainsi qu'ils créèrent de nombreuses espèces pour le peupler. Nlil façonna les cerfs à son image et tous les habitants de la forêt, et le cerf était en ce temps le roi des animaux terrestres. Drazil conçut les aigles comme le roi des animaux du ciel, et il créa tous les autres oiseaux pour peupler la Terre et les arbres. Le monde resta quelques temps ainsi. Toutes les terres étaient baignées dans une lumière dorée, et aucun hiver n'existait sur la Terre. La vie s'épanouissait dans les forêts, les cerfs étaient les maîtres de l'harmonie et de la beauté, et dans le ciel les aigles surveillaient tous les espaces. Un jour, Nlil vint à Drazil et lui dit :
- Ô puissant Drazil, que j'admire le monde auquel nous avons donné la vie. J'ai créé les animaux de la grâce et de la sagesse, et toi tu créas la race de la sagacité et de la force. Mais ne pourrions-nous pas nous associer pour créer l'être ultime, qui allierait toutes nos qualités et rendrait notre œuvre parfaite ?
Et c'est sous le conseil de Nlil que Drazil accepta de créer un être nés de leur union. Ils conçurent un être qui se déplaçait comme un cerf, mais sur ses deux pieds. Drazil octroya à cet être l'intelligence, ainsi que la vision des aigles. Après des années de dur labeur, ils venaient de créer la race des Hommes. Ils contemplèrent le corps de l'Homme, pourvu de deux bras, de deux jambes et d'une tête, et les yeux pareils aux yeux des aigles. Et alors Drazil prévint Nlil que le plus grand atout de l'Homme était son intelligence, qu'il pourrait comprendre mille choses et que rien n'arrêterait son appétit de connaissance. Nlil lui répondit qu'elle y avait réfléchi, mais qu'elle était sûre de sa décision, car elle était impatiente de voir ce que l'Homme allait inventer, et alors ils ensemencèrent la Terre des Hommes.
Les Hommes apparurent alors à l'extrême-est de la Terre. Ils s'éveillèrent là alors que le monde était encore à son printemps, et tout était neuf et jeune. Au début, Nlil et Drazil étaient comblés par leur création. Les Hommes se sont avérés curieux dès les premiers instants, ils inventèrent une langue pour communiquer entre eux, et le pays où ils se levèrent pour la première fois fut appelé de leur bouche Miric, le pays de l'éveil. Ils créèrent de nombreux villages sur la côté est de Miric. Tout était parfait, et bien qu'ils dussent couper des arbres afin de construire leurs villages, ils replantaient tout ce qui venait de la nature et ils l'adoraient.
Mais Torin, qu'on n'avait pas vu depuis les premiers jours du monde, réapparut soudain sur la Terre. Il fut dans un premier temps surpris par les Hommes et leurs capacités, puis il fut jaloux de cette création, et convoitait les Hommes pour lui seul. Alors, il enleva en secret tous les Hommes du village de Qeled qui disparut du même coup, et il les cacha sous une montagne dans l'extrême-ouest du monde, afin qu'ils ne s'enfuient pas. Il ne pouvait arrêter de les contempler, si bien que les Hommes sous la montagne oublièrent même Miric après quelques générations, et Torin leur enseigna qu'il était leur créateur, et les Hommes sous la montagne l'appelèrent Toerin le Forgeron. Pendant longtemps, Nlil et Drazil ignoraient la présence des Hommes de Qeled au fond de la montagne et l'entreprise de Torin.»
Et bien que Torin chérissait les Hommes de Qeled, il ne les avait pas créé de ses mains, et alors il entreprit de créer sa race à lui sur le modèle des Hommes. Il enleva alors tous les Hommes d'un autre village de Miric, qui s'appelait Rasak, et les cacha sous une montagne dans l'ouest de Miric. Là, à mille pieds sous la surface, il façonna sa race de son marteau, et l'on pouvait entendre le cri des Hommes, se tordant de douleur sous les coups du forgeron. Mais Torin, qui lui-même forgea les montagnes du monde, n'avait pas la précision d'un orfèvre, et la race qu'il créa était déformée et hideuse. C'est donc ainsi qu'il conçut la race des Rākṣasagrønns, au plus profond de la montagne, dans le sang, le feu et la douleur. Et les Raksa n'avait plus rien d'humains, excepté qu'ils avaient deux bras, deux jambes et une tête. C'était une race marquée par la torture, d'une cupidité à toute épreuve, et craignant la lumière du jour. C'est pourquoi ils restèrent longtemps sous leur montagne à l'ouest de Miric.»
Les autres Hommes, qui étaient restés purs depuis la création du monde, remarquèrent la disparition de leurs frères, et s'en inquiétèrent. Ne sachant que faire, ils invoquèrent l'aide de Drazil, qu'ils savaient être leur créateur, et il ne vint pas en compagnie de Nlil qui préférait rester au ciel car la création des Hommes l'avait épuisée. Et c'est ainsi que Drazil descendit pour la première fois sur la Terre pour aller parler aux Hommes au cœur serré. Ils lui firent grand accueil, car ils s'étaient réunis au pied d'un grand chêne qui poussait depuis les premiers âges du monde, les Hommes en avaient fait un lieu sacré et l'appelaient Valani. Il venaient de partout, mais la plupart venait de Boron, Calam et Sogot. Les Hommes de Kesen avaient été conviés mais ils ne vinrent pas tout de suite à Valani, soit par préférence d'isolement, soit à cause de la distance, car il est vrai que leur demeure était éloignée des côtes, loin dans les montagnes du centre. Les Hommes ainsi réunis en conseil firent part à Drazil de la disparition des Hommes de Qeled et de Rasak, et Drazil fut autant troublé qu'eux, car il les croyait, mais il ignorait le mal qui pouvait avoir fait disparaître les Hommes. C'est alors que Torin réapparut pour leur apprendre à se battre, et il montra aux Hommes les métaux qui se cachaient sous terre. Il leur montra la forge, et leur enseigna - comme il le fut pour les Hommes de Qeled - la création d'épées, de haches, et d'arcs. Enfin, Drazil
puis il fut haineux de ne pas avoir été mêlé à une telle entreprise
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Les commandements de Drazil
Le retour
C'était l'œuvre de Malkar, le mal incarné, qui avait appris la nouvelle de ma venue et venait semer la désolation dans le magnifique pays de Drazil.